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Le Temple de Jérusalem : le Beth Hamikdach

Le Temple de Jérusalem, Beth Hamikdach, est un temple que D'ieu demanda à Salomon de créer, pour qu'Il puisse y résider. Au départ, ce devait être David, le père de Salomon, qui devait le bâtir, mais il eut fait couler trop de sang dans ses main. D'ieu confia alors cette lourde tâche à Salomon, et celui-ci construisit le Temple en 2928 de la Création du monde (-832). 
 
 
 
 
 
 
 
Du fait que le Temple représentait un privilège immense pour le peuple juif, il était accompagné de grandes responsabilités (car telle est la nature des privilèges). Ces responsabilités impliquaient que les juifs servent D.ieu avec plus de dévotion que jamais et qu'ils soient un phare pour les nations du monde. Comme malheureusement, le peuple juif ne se montra pas à la hauteur de ses responsabilités, il perdit le Temple.  
 
Aujourd'hui, les juifs ne vont pas sur le Mont du Temple, car il est interdit de se rendre en certains endroits qui sont réservés aux kohanim (prêtres). 
 
La reconstruction commencera lorsque Machia'h viendra. Le Troisième Temple se tiendra alors sur le Mont du Temple, à l'endroit même où il se tenait auparavant. Maimonide écrit d'ailleurs que l'un des signes qui permettra d'identifier le Messie et de s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un imposteur, sera qu'il reconstruise le Temple à son emplacement exact sur le Mont du Temple. 
 
Le peuple juif languit le jour où il méritera d'avoir à nouveau un Temple. Celui ci peut être reconstruit à chaque instant. Le Midrash nous dit que le Troisième Temple a déjà été reconstruit au Ciel et qu'il attend simplement que nous soyons prêts à le recevoir. De plus, dans chaque génération, il se trouve un homme capable d'être le Messie. 
 
Nous devons ressentir la peine de l'exil pour avoir quelque espoir de le voir se terminer. Comme des orphelins qui n'ont jamais connus leurs parents, nous risquons de vivre en étant insensibles à l'absence d'un univers spirituel authentique. Si nous désirons voir le Temple reconstruit, nous devons nous efforcer de comprendre ce que la perte du Temple signifie et comment nous pouvons nous rattacher à notre destinée, notre lutte, notre mission et notre identité en tant que peuple. 
 
On raconte l'histoire de Napoléon, parcourant les rues de Paris et passant près d'une synagogue. Lorsqu'il entendit le son des pleurs émanant de l'intérieur, il se tourna vers son secrétaire et lui demanda :  
" Qu'arrive t'il aux juifs ? " 
" Aujourd'hui, c'est Tish'a BéAv, " lui répondit il, " et les juifs se lamentent sur la destruction de leur Temple. " 
Napoléon regarda en direction de la synagogue et déclara : 
" Si les juifs pleurent toujours après 1800 ans, alors je suis sûr que leur Temple sera un jour reconstruit ! " 
Les larmes que nous versons sur la destruction, sont justement celles qui amèneront la rédemption. 
 
Le peuple juif s'achemine clairement vers la rédemption. Nous en voyons les signes apparents à travers le retour des juifs sur leur terre, le refleurissement de la Terre d'Israël et le développement d'un mouvement d'envergure de jeunes juifs retournant à la tradition de la Torah. 
 
D.ieu sera prêt quand nous le serons. Comme le Roi David l'écrit dans les Psaumes 95 : 7 : 
" (La rédemption viendra) aujourd'hui si vous écoutez Sa voix. " 
 
 
 
 
 
Depuis le jour où le Temple a été détruit, le ciel n'a jamais été parfaitement clair, comme il est dit (Isaïe 50 : 3) : " Je vêtis les cieux de noirceur et je fais de leur étendue un habit de deuil. " 
 
- Talmud, Berakhot 59 
 
Pourquoi ne sentons nous pas son absence ? 
 
Le Temple était - et est toujours - l'un des concepts fondamentaux du judaïsme. Les Sages nous disent que la reconstruction du Temple doit faire partie de nos préoccupations principales et que nous devons ressentir son absence à chaque instant. Pourtant, très peu parmi nous en sommes vraiment conscients. Nous ne réalisons pas toujours que notre éloignement de D.ieu provoque réellement notre agonie spirituelle.  
 
Pourquoi ? 
 
Dans l'ensemble, nous menons une vie agréable et nous n'avons pas l'impression de manquer de quoique ce soit. Nous croyons à l'illusion que nous offre le monde matériel et pensons que la vie est " bien comme elle est ". 
 
Les " Trois Semaines " viennent nous rappeler que quelque chose manque à notre vie et que tous nos désirs ne sont pas vraiment comblés. Si les Sages n'avaient pas établi ces jours de deuil, nous serions toujours plongés dans une torpeur, oubliant la perte désastreuse de notre Temple et ce qui manque à notre vie. 
 
Ces jours ont pour but de souligner le contraste qui existe entre la façon dont nous vivons aujourd'hui et ce que notre vie pourrait être. Si nous ressentions la souffrance de notre âme, nous porterions véritablement le deuil de la destruction du Temple. 
 
On raconte l'histoire suivante au sujet de Rav Shraga Feivel Mendelowitz (1886-1948), Rosh Yeshiva de la Yeshiva Torah VaDaat, dans le quartier de Williamsbourg à Brooklyn. 
 
La loi juive interdit de laisser un couteau découvert sur la table pendant la récitation du Birkat HaMazon (Actions de grâces après le repas) de peur que le désespoir qu'une personne ressent, lors de la récitation du paragraphe consacré à Jérusalem, la conduise à s'ôter la vie. 
 
Un vendredi soir, au cours de l'été 1948, la rumeur atteignit l'Amérique que la Vieille Ville de Jérusalem était sur le point d'être détruite par les armées arabes attaquantes. A l'annonce de cette nouvelle, Rav Mendelowitz eut une attaque cardiaque à la table de Chabbat, en récitant " Ouvné Yéroushalaïm ", la bénédiction pour la reconstruction de Jérusalem. 
 
Savons nous ce que nous avons perdu ? 
 
A l'époque du Temple, une personne pouvait se rendre à Jérusalem et sentir véritablement La Présence divine. Le désir de son âme se réalisait. Mais quand le Temple fut détruit, nous avons tout perdu.  
 
Qu'avons nous perdu au juste? 
 
En juin 1967, les parachutistes israéliens qui avaient capturé la Vieille Ville de Jérusalem, furent parmi les premiers à visiter le Mur occidental. La plupart des soldats, en proie à une vive émotion, pleurèrent debout face au Mur.  
Un soldat non religieux se tenait à distance et pleurait lui aussi.  
" Pourquoi pleures tu ? ", lui demanda un camarade.  
" Je pleure parce que je ne sais pas pourquoi je devrais pleurer. " 
 
Si nous ne ressentons pas de manque, il n'existe aucun espoir que le Temple soit un jour reconstruit.  
 
Le Code de la Loi juive, le Choul'han Aroukh, dit : 
" Il convient à toute personne craignant D.ieu d'être troublée et perturbée par la destruction du Temple. " 
Les commentateurs posent une question évidente : " Que se passe t'il pour une personne qui ne craint pas encore D.ieu et qui ne ressent donc pas la perte du Temple ? " 
Pour une telle personne, l'obligation s'applique tout de même mais d'une manière légèrement différente : 
" Il convient à toute personne qui ne craint pas encore D.ieu d'être troublée et perturbée par le fait qu'elle n'est pas affectée par la destruction du Temple. " 
 
Cette obligation est tellement importante que d'après le Talmud (Chabbat 31a), elle fait partie des questions que l'on pose à une personne lorsqu'elle est jugée après sa mort :  
" As tu langui la délivrance ? " 
 
D.ieu n'attend pas de nous que nous atteignions immédiatement les niveaux les plus élevés, mais cela ne nous dispense pas pour autant d'essayer d'y parvenir. Nous devons nous efforcer de grandir au point de pouvoir apprécier la perte du Temple et d'en porter le deuil avec le reste du peuple juif. 
 
Comment ressentir cette perte 
 
Plongés que nous sommes au cœur de cet exil de 2000 ans, avec toutes ses persécutions et ses souffrances, nous ressentons parfois un sentiment profond de désespoir et d'abattement.  
 
C'est pour cette raison que nous devons étudier les lois relatives à la construction du Temple et à son service. Nous développerons ainsi un nouvel espoir, en pensant qu'un meilleur futur nous attend. Les frontières du temps et de l'espace s'effaceront face à la perspective d'une Jérusalem nouvelle et éternelle, prélude de l'ère messianique. 
 
Qu'est ce qui peut nous aider dans cette tâche ? 
 
Quand le peuple juif se trouvait exilé en Babylonie, le prophète Ezéchiel reçut l'instruction d'enseigner les détails relatifs à la construction du Temple. Le Radak rapporte (Ezéchiel 43 : 11) que les gens construisirent un modèle réduit en trois dimensions qui devait les aider à matérialiser l'idée qu'ils retournerait un jour sur leur terre et y reconstruiraient le Temple. 
 
Le Midrash dit (Tan'houma Tsav 14) : 
 
D.ieu dit à Ezéchiel : " L'étude de la structure du Temple est considérée comme étant d'un mérite égal à sa construction. Enjoins donc le peuple à étudier la structure du Temple et en récompense, je considérerai leur étude comme s'ils l'avaient véritablement construit. " 
 
Aujourd'hui, nous pouvons en apprendre plus au sujet du Temple de diverses manières : 
 
1. En étudiant les sacrifices qui étaient offerts dans le Temple. Le Séfer Ha'Hinoukh qui donne une vue d'ensemble du procédé et de ses explications est un bon début. 
 
2. En étudiant les ustensiles du Temple tels que la Ménorah, l'Arche Sainte, les vêtements de prêtrise, etc. Il existe d'excellents livres imagés, ainsi que des ouvrages kabbalistiques très profonds, offrant des explications ésotériques. 
 
3. En étudiant les commandements spécifiques qui s'appliquaient à l'époque du Temple, tels que le pèlerinage à Jérusalem trois fois par an, l'offrande des Bikkourim, le don du Maasser et le commandement de Hakkel. 
 
4. En étudiant les aspects du service dans le Temple qui sont toujours en application aujourd'hui, comme la Birkat Cohanim (la Bénédiction des Prêtres) et les ablutions avant le repas. 
 
Le Talmud (Ména'hot 110a) nous décrit la portée de l'étude relative au Temple : 
 
Quelle est la signification des versets : 'Ceci est la loi du sacrifice expiatoire', 'Ceci est la loi du sacrifice de faute ' ? Ils nous enseignent que toute personne qui s'investit dans l'étude des lois du sacrifice expiatoire, est considérée comme offrant un sacrifice expiatoire, et que toute personne qui s'investit dans l'étude des lois du sacrifice de faute est considérée comme offrant un sacrifice de faute. 
 
 
 
 
 
Un élément fondamental dans la construction du Temple par Salomon fut la miraculeuse scie de carrier, le chamir. En nous enseignant comment ériger l’Autel pour D.ieu, la Tora dit : « Ne le construis pas en pierres de taille » (Exode 20, 22). A propos de ce verset, Rachi explique que le fer, matériau servant à fabriquer des armes de mort, ne doit pas être utilisé pour tailler les pierres du Temple qui, par essence, représente la paix.  
 
LA NATURE DU CHAMIR 
 
Le chamir (venant du mot araméen chamira et signifiant « comme un silex ») était un organisme surnaturel. En hébreu biblique, le mot chamir a été utilisé dans deux sens : soit une pointe faite d’une substance très dure (Jérémie 17,1) soit des épines acérées (Isaïe 5,6). 
 
Chaque tradition, qui parle du chamir, fait référence à sa capacité de transpercer les surfaces dures. Le « regard » du chamir surnaturel peut tailler de grandes pierres. Le Talmud puis, plus tard, de grands rabbins ont décrit comment le chamir, en passant le long de la surface d’une pierre, peut la fendre de manière parfaite en deux morceaux.  
 
Le chamir était-il un minéral, une plante ou un animal ? Dans une légende abyssinienne, il est supposé avoir été une sorte de bois ou d’herbe. Maïmonide cependant et Rachi estiment qu’il s’agissait d’un animal vivant. Le Talmud affirme que c’est le « regard » d’une créature vivante qui provoquait la cassure de bois ou de pierre. Néanmoins, dans le Testament de Salomon une œuvre pseudépigraphique, le chamir est considéré comme une pierre précieuse verte, similaire peut-être au pitda - topaze - serti dans le pectoral du Grand prêtre, représentant la tribu de Siméon.  
 
Aussi petit qu’un grain d’orge (moins d’un centimètre), le chamir n’avait pas une apparence suscitant l’inspiration. Son essence surnaturelle venait du fait qu’il avait été créé au crépuscule, la veille du premier chabbat, pendant les Six Jours de la Création. Selon Rabbi Ba’hya dans le Talmud, le chamir fut utilisé la première fois du temps de la construction du Tabernacle afin de graver les noms des tribus sur les pierres précieuses enchâssées dans le pectoral du Grand prêtre.  
 
On ne pouvait pas garder le chamir directement dans n’importe quel type de récipient en métal, y compris le fer, qui aurait pu être fendu. Aussi, pour en assurer la conservation, était-il enveloppé dans de la laine et placé dans un récipient en plomb, rempli de son d’orge (Talmud Sota 48b). On avait choisi spécialement ce métal car aucun autre matériau n’aurait été capable de résister à son pouvoir de pénétration. 
 
Les dirigeants des Cananéens ainsi que des autres nations réalisèrent la valeur du chamir mais ne purent jamais le localiser. Le Midrach raconte que même le roi Salomon n’avait aucune idée de l’endroit où le trouver quoiqu’il sût en avoir besoin pour construire le Temple. Afin de se le procurer, il parcourut le monde, au point même de prendre contact avec des démons. Créés également à la tombée du jour la veille de Chabbat, lors des Six jours de la Création, ces êtres avaient tant soit peu une relation avec le chamir et les autres phénomènes surnaturels créés pendant ce crépuscule exceptionnel. Toujours d’après le Midrach, Salomon consulta le roi des démons; celui-ci n’était pas en possession du chamir mais savait que l’ange de la mer l’avait donné à la huppe (dou’hifat Lévitique 11,19), un oiseau qui en avait besoin pour survivre. Finalement, le roi Salomon le lui prit.  
 
Le chamir ne fut employé par l’homme que dans la construction du Tabernacle et du Temple. Les êtres surnaturels créés par D.ieu pour des fonctions bien spécifiques ne subsistent pas éternellement. La Michna (Sota 9 :12) affirme que le chamir a existé jusqu’à la destruction du deuxième Temple. Les Tossafot (sur le traité Guittin page 68a), disent que le chamir existait pendant l’ère moderne. Selon une Tossefta (commentaire de la Tora qui n’a pas été introduite dans la Michna), le chamir disparut après la destruction du Temple, car on n’en avait plus besoin. De la même manière, le Ta’hach, créé afin que sa peau soit utilisée pour le Tabernacle, disparut dès l’achèvement de sa construction. Considéré comme un animal casher, le Ta’hach ressemblait à une licorne, avec une corne unique sur le chanfrein (Chabbat 28b).  
 
Une autre créature, l’épurge, possédait des caractéristiques communes avec le chamir et fut par conséquent confondue avec celui-ci. Comme elle existait encore au Moyen Age (1000 après JC), les rabbins soutiennent qu’ils n’étaient pas identiques.  
 
QUELLE ÉTAIT LA CAUSE DU « REGARD » PÉNÉTRANT ? 
 
Par définition, une créature surnaturelle faite par D'ieu afin d’accomplir des miracles particuliers ne peut être étudiée rationnellement. Néanmoins, la science regorge de théories reliant des phénomènes naturels avec le surnaturel. Dans cet esprit, le « regard » du chamir qui était capable de fendre le bois et la pierre, pourrait être expliqué selon les différentes méthodes suivantes : 
 
1. Production d’ondes de hautes ou de basses fréquences qui pourraient provoquer la résonance de la structure moléculaire des matériaux et par là les perturber. 
2. Production d’un faisceau lumineux concentré tel que le « rayon laser ». 
3. Radioactivité. 
 
 
L’essence du « regard » appartient au domaine spéculatif mais feu Immanuel Velikovsky, expert de la période du roi Salomon, et Frederic Jueneman, un éminent érudit, ont émis l’hypothèse que le chamir était une substance radioactive.  
 
Ils s’appuient sur le fait qu’une boîte en plomb serait le moyen le plus logique pour conserver en toute sécurité un radionucléide hautement actif. Par conséquent, le « regard » du chamir aurait pu être un rayonnement alpha. Celui est constitué de particules de très forte énergie qui peuvent détruire ou décolorer tout corps qui leur est exposé. Le fait, comme cela a été rapporté, que la puissance du chamir décroît au cours du temps jusqu’à sa complète inactivité est caractéristique de la désintégration radioactive et de la période d’activité (temps pendant lequel la moitié des noyaux de l’élément s’est désintégré). 
 
Si le chamir avait été un minéral, il aurait pu avoir été une des quelques pierres vertes existant dans la nature. Il aurait pu être extrait dans les mines de cuivre d’Arménie ou de Chypre ou dans les propres mines du roi Salomon dans le Sinaï, où de la malachite ou vert-de-gris se serait également trouvée dans le gisement de minerai primaire. En fait, Frederic Jueneman cite des écrits anciens de Zosime de Panapolis (appelé aussi le Thébéin) établissant que la malachite est « l’ennemie de la topaze , parce qu’elle ternit sa couleur et qu’elle atténue son éclat ». 
 
Tout en l’appréciant hautement dans la fabrication des objets décoratifs, on savait cependant que la malachite provoquait aussi des plaies dans les intestins et des brûlures aux yeux, deux symptômes connus de nos jours comme des effets caractéristiques de l’exposition à des radiations. La malachite actuelle (ou le chrysocale ainsi qu’elle était connue des anciens) n’est pas radioactive mais des exceptions auraient pu exister si elle avait été combinée avec d’autres minéraux. Par exemple, la chalcolite (ou torbernite), un phosphate de cuivre et d’uranyle de couleur verte, émet de la radioactivité. 
 
LA TAILLE DES PIERRES 
 
Le Talmud dit que la précision nécessaire pour graver les noms des tribus sur les pierres précieuses du pectoral du Grand prêtre sans perdre le moindre produit était humainement impossible.  
 
Cela n’aurait posé aucune difficulté si l’on avait utilisé un composé radioactif (en suivant l’idée F. Jueneman). Le tissu en laine et le son d’orge qui emmaillotaient le chamir étaient transparents à son rayonnement alors que le récipient en plomb était complètement opaque. Si l’encre utilisée contenait du plomb, la surface des pierres précieuses sur laquelle on écrivait, se décolorait graduellement après avoir été exposée aux radiations du chamir. En éliminant ensuite cette encre, on laissait apparaître le texte en contraste avec le fond, ce qui donnait une impression de profondeur d’écriture.  
 
La plupart des gemmes, tels que le diamant, le saphir, l’émeraude ou la topaze, sont décolorés par la radioactivité. D’autres pierres précieuses, comme l’opale, sont constituées de cristaux de silice hydratée. Le rayonnement alpha les désintègre en rompant la liaison avec l’eau ; celle-ci se volatilise sans laisser de résidu.  
 
Tout cela signifie que pas même un éclat était perdu ; tout ce qui restait de la pierre était une texture opaque ou granulaire. 
 
L’ESSENCE « VÉRITABLE » DU CHAMIR 
 
La Michna (Maxime de Pères 5,6) rapporte que le chamir fut créé la veille du premier Chabbat au crépuscule. Le Maharal explique la signification de ce point : le monde physique tout entier, qui a été créé pendant les Six jours, est gouverné par les lois de la nature. N’ayant pas été créé exactement dans ce cadre, le chamir est donc surnaturel. 
 
Les autres phénomènes exceptionnels créés pendant le crépuscule la veille du premier Chabbat ont, d’une certaine façon, un lien avec le chamir. Il s’agit des démons, du bélier utilisé par Abraham à la place d’Isaac, des tenailles, qui furent employées pour fabriquer d’autres outils, du bâton de Moïse, des vêtements d’Adam et Eve, du feu, de la bouche de l’ânesse de Balaam, de la colonne de feu et de la nuée qui conduisirent les Enfants d’Israël dans le désert et du récipient qui préserva la manne dans le Saint des Saints dans le Temple. 
 
La création, l’existence et la fonction du chamir ainsi que les matériaux qui le gardaient étaient tous miraculeux. D’après le Midrach, il y a un concept selon lequel une substance plus molle a la capacité de percer une matière plus dure. Par exemple, la pierre que lança David sur Goliath perça le heaume du géant et le tua (Samuel I 17,49). Le chamir aussi n’avait aucune limitation physique. Il pouvait sans effort pénétrer les matériaux les plus durs et néanmoins on le gardait dans un récipient en plomb (métal mou), ce qui démontrait que son origine n’avait rien de naturel. 
 
Bien que, par définition, il n’est nul besoin d’expliquer les miracles comme des phénomènes scientifiquement observables, le miraculeux chamir, qui a servi à couper les pierres du Temple de Salomon, a toutes les propriétés d’un rayonnement alpha.  
 
 
 
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Modifié en dernier lieu le 1.09.2008