La Tsédaka - צדקה
L'une des grandes mitsvoths de la Torah est la charité, le don aux pauvres. Le mot Tsédaka veut en vérité dire "justice", ou "droiture". On a l'habitude de donner la charité le matin, pendant la Téphila, en mettant une ou deux pièces de monnaie dans une bôite, appelée Tsédaka.
Mais la Tsédaka n'est pas seulement le fait de mettre de l'argent dans une boite. C'est aussi le fait d'inviter des pauvres chez soi.
La Tsédaka étant si importante aux yeux du judaïsme, elle est souvent associée à ses grands moments et manifestations:
- un jour de mariage juif, la Tsédaka symbolise le caractère sacré du jour.
- lors de la fête de Pessah', les pauvres sont invités à la table du Seder au cours de laquelle la période d'esclavage du peuple juif en Égypte est rappelée.
- lors de la fête de Pourim, il est prescrit à toute personne juive d'offrir de la nourriture (l'équivalent d'un plat) à au moins deux personnes pour accroître la joie de ce moment heureux du calendrier juif.
Il est important de noter que la Tsédaka n'est pas la "quête". Par ailleurs, les riches donateurs, s'ils sont honorés, ne sont pas pour autant placés au-dessus de tout. Le rabbin Joseph Telushkin rapporte un bon mot de son grand-père, lui aussi rabbin, à propos de la fausse humilité :
Un riche donateur, qui aurait eu droit à une place de premier rang, préférait prier au dernier afin que l'on sache qu'il était humble… Mon grand-père lui dit :"Il vaut mieux prier au premier rang en se disant que sa place est au dernier que prier au dernier en se disant que sa place est au premier".